SCPI : Le point sur l’impact du COVID-19

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Le marché des SCPI affiche une certaine résilience face à la crise liée à la pandémie de Covid-19.

L’investissement dans la pierre est loué pour la solidité de ses rendements dans le temps.
Mais qu’en est-il des SCPI face aux conséquences de la pandémie de Covid-19 ?

Un marché immobilier résilient dans un contexte inédit

Les données du premier semestre 2020 publiées par l’Association française des Sociétés de Placement Immobilier (ASPIM) sur le marché des Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) se montrent plutôt rassurantes pour les épargnants. Malgré une collecte en net recul sur les six premiers mois de l’année (-20 %), le rendement moyen sur un an à fin juin reste très appréciable à 5,3 % en moyenne. Ce chiffre intègre le rendement courant des SCPI (le taux de distribution sur valeur de marché ou TDVM) (1) ainsi que les revalorisations de prix de part constatées sur les six premiers mois de l’année.

La distribution de revenus aux épargnants a quant à elle diminué de 10 % par rapport au premier semestre 2019. Cette baisse mérite toutefois d’être relativisée, comme l’explique l’ASPIM : « La diminution des acomptes de dividendes versés par les SCPI au premier semestre reste contenue et la plupart des gérants anticipent une remontée au second semestre. »

En parallèle, il faut noter que les sociétés de gestion n’ont pas hésité à investir l’épargne collectée, malgré un contexte très perturbé sur la première moitié de l’année. Le montant total des acquisitions d’immeubles sur le marché des SCPI se situe ainsi à 3,5 milliards d’euros sur la période, un chiffre quasiment égal à celui constaté pour le premier semestre 2019.

A ce titre, l’immobilier de bureaux a capté 57 % des investissements, contre 19 % pour les commerces, 8 % pour l’immobilier de logistique, 6 % pour l’hôtellerie et 4 % pour l’immobilier de santé. Au niveau géographique, les sociétés de gestion se sont concentrées prioritairement sur l’étranger (43 %, dont 16 % pour l’Allemagne, 7 % pour l’Europe du Nord, 5 % pour le Bénélux) et l’Ile-de-France (40 %).

Important

Il est indispensable de noter que la pandémie de Covid-19 produit des impacts différents selon les secteurs d’immobilier d’entreprise. L’hôtellerie, par exemple, est significativement touchée, de par la chute du tourisme et la perte d’activité liée aux périodes de confinement, en France et à l’étranger.

A l’inverse, d’autres secteurs comme l’immobilier de santé, de logistique ou résidentiel, ont été relativement « préservés » en comparaison.

Enfin, l’immobilier de bureaux et celui de commerces ont été touchés mais de manières diverses en fonction de la typologie d’immeubles : par exemple, les centres commerciaux ont été plus fortement touchés que les commerces alimentaires de centre-ville.

 

( Publié le 07/10/2020 par le site mes-placements.fr )

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